Description
En France, la BPCO touche environ 7,5 % de la population adulte. Une très En France, la BPCO touche environ 7,5 % de la population adulte. Une très grande proportion des cas n’est pas diagnostiquée à cause de la banalisation de la gêne respiratoire. Les patients adaptent leur quotidien et attribuent cette dyspnée progressive à une prise de poids, l’âge ou encore la sédentarité. C’est pourquoi les grandes instances sensibilisent les professionnels de santé au parcours de soins et à la coordination des soignants dans la prise en charge des patients concernés par la BPCO, parcours commençant nécessairement par son dépistage.
De ce fait, afin d’améliorer le dépistage et l’orientation vers un professionnel de santé des patients souffrant de BPCO, l’assurance maladie a créé un test en 6 questions.
En 2010, l’assurance maladie initie le programme PRADO dont l’objectif est d’améliorer la qualité de vie et d’autonomiser les patients, de renforcer le parcours de soins et d’éviter les ré-hospitalisation inutiles.
En 2015, les patients souffrant de BPCO peuvent bénéficier de ce programme en sortie d’hospitalisation pour épisode d’exacerbation. Un conseiller de l’assurance maladie et de sa caisse locale prend contact avec les professionnels de santé de terrain : pneumologue, médecin traitant, infirmière libérale, kinésithérapeute, association ou société d’aide-ménagère afin d’organiser la sortie du patient et son suivi dans le cadre des préconisations de la haute autorité de santé.
En 2017, l'Union nationale des caisses d'assurance maladie publie au journal officiel la nouvelle lettre clé AMI 5,8 dans la nomenclature générale des actes professionnels des infirmiers afin de pouvoir réaliser des séances à domicile, de surveillance clinique et de prévention pour un patient à la suite d'une hospitalisation pour épisode de décompensation d'une insuffisance cardiaque ou d'exacerbation d'une bronchopathie chronique obstructive (BPCO). La responsabilité de l’infirmière est engagée dans toutes les dimensions du soin : connaissance de la pathologie et des thérapeutiques, surveillance des signes cliniques, dépistage de la pathologie et des risques d’exacerbation, éducation, suivi des patients en dehors des complications et prise en charge des exacerbations en dehors des services hospitaliers.
Avec cette formation, l’infirmier(e) libéral(e), évaluera ses pratiques sur la base de vignettes cliniques réfléchies et rédigées par un comité d’expert de la thématique issus de plusieurs professions de santé.