La lutte contre le cancer, de façon générale, est devenue une priorité nationale depuis ces dernières décennies. D’ailleurs, trois programmes de dépistage sont organisés, qu’il s’agisse du cancer colorectal, du cancer du col de l’utérus ou encore du cancer du sein. Remarquons que deux de ces cancers concernent (quasi) exclusivement les femmes.

Bien que très médiatisé, notamment grâce aux actions de l’opération « Octobre rose », le cancer du sein reste extrêmement préoccupant dans notre pays. Il est l’une des formes de cancer les plus répandues chez la femme (et le plus mortel avec > 12 000 décès par an), touchant tous les âges et horizons. En France, environ 60 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Et si l’amélioration du taux de survie à 5 ans a fortement augmenté ces dix dernières années, il demeure indispensable de promouvoir le dépistage précoce de ce fléau, pour augmenter les chances de guérison, voire de survie, selon le stade d’avancement de la maladie.

De nombreux obstacles semblent encore se dresser sur cette voie ; les femmes se soignent-elles moins qu’elles ne le devraient ? Le sujet est-il encore sensible, selon sa culture, son rapport à l’intimité, la pudeur, la féminité, l’image corporelle, etc. ?

Les ambitions nationales sont claires en matière de lutte contre les cancers :

• ➢ Axe 1 : améliorer la prévention et la promotion des facteurs de protection
• ➢ Axe 2 : limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie
• ➢ Axe 3 : lutter contre les cancers de mauvais pronostic
• ➢ Axe 4 : s’assurer que les progrès bénéficient à tous

Le sujet est vaste et mérite plusieurs phases de formations spécifiques selon le développement de la maladie.

Le programme présenté ici s’appuie sur les fondamentaux, à savoir la promotion d’une bonne santé et le dépistage précoce de la maladie.

L’implication de l’IDEL dans la prévention de ce cancer est cruciale ; vous avez le pouvoir d’informer, d’éduquer et d’encourager des comportements sains, contribuant ainsi à sauver des vies.