Repères en Cancérologie de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte jeune

Description

On estime à 382 000 nouveaux cas de cancer par an en France métropolitaine. Cinquante-quatre pourcent surviennent chez l’homme, avec environ 205 000 cas et 46 % chez la femme, soit 177 000 cas (Source INCa). Le cancer du sein chez la femme et le cancer de la prostate chez l'homme sont les plus fréquents. Les estimations de mortalité réalisées, pour chaque type de cancer, permettent d'estimer à environ 157 000 décès liés au cancer.

De nombreux progrès dans la prise en charge précoce (dépistage) et courante du cancer sont réalisés depuis plusieurs années.

On observe ainsi une dissociation entre les cas incidents et la mortalité entre les périodes de temps avec un période charnière autour des années 2000. On constate en effet une diminution des cas incidents des cancers les plus évolutifs et une augmentation des cas de cancers de meilleur pronostic. De même la survie après cancer, bien que très disparate selon le type de cancer, est en évolution favorable.

Si les cancers ainsi que les facteurs de risque comme le tabac, l’alcool sont bien connus chez l’adulte, les cancers de l’enfant diffèrent par leurs caractéristiques histopathologies et biologiques. On repère rarement un facteur de risque connu. Avec une extrême rareté des carcinomes, majoritairement rencontrés chez l’adulte, l’enfant présente une incidence élevée des hémopathies malignes. On dénombre ainsi près de 2 500 nouveaux cas chaque année en France touchant des patients âgés de 0 à 18 ans, dont la moitié́ chez l'enfant de moins de 5 ans et 700 chez les jeunes de 15 à 18 ans Chez l’enfant, la survie globale est estimée à92% à1 an et à82% à5 ans, tous types de cancers et tous âges confondus.

Au final si les plans cancers successifs ont permis de faire des progrès notables dans la prise en charge des cancers chez l’adulte et l’enfant, des efforts restent encore à mener sur les modalités de prévention, de recherche et de promotion de la santé, en particulier en lien avec les inégalités sociales. L’enjeu étant de guérir plus tôt et préserver la qualité de vie tout au long du processus de soins. Cet enjeu est d’autant plus grand que l’on s’adresse aux plus jeunes pour qui la maladie ne doit pas être ni un frein aux projets d’accomplissement ni à leur avenir.

C’est dans cet objectif de mieux comprendre cet enjeu de santé publique que cette formation se propose de faire le point sur la pathologie cancéreuse. Compte tenu de la particularité des cancers chez l’enfant, un focus sera réalisé cette tranche d’âge au cours du parcours pédagogique.

La durée estimée de cette formation est de 7 heures.